Le burn-out est un état d’épuisement professionnel qui se manifeste par une fatigue intense, une perte de motivation, une dévalorisation de soi et une détérioration des relations au travail.
Lorsqu’il est prolongé, il peut avoir des conséquences graves sur la santé physique et mentale des travailleurs. Face à cette situation, certains se posent la question : faut-il rester salarié ou se lancer dans le freelance ?
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Le salariat après un burn-out : une option intéressante ?
Le salariat offre une certaine sécurité et stabilité aux travailleurs qui ont vécu un burn-out. En effet, le salarié bénéficie :
- d’un contrat de travail ;
- d’un salaire fixe ;
- d’une protection sociale ;
- et d’un droit au chômage en cas de licenciement.
Il peut aussi compter sur le soutien de ses collègues, de sa hiérarchie et des représentants du personnel pour l’aider à surmonter son épreuve.
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Par ailleurs, le salariat permet de conserver une routine et un cadre de travail structuré, ce qui peut être rassurant pour les personnes qui ont perdu confiance en elles. Le salarié a des horaires définis, des missions précises, des objectifs à atteindre et des feedbacks réguliers. Il peut ainsi se remettre progressivement dans le bain et retrouver du sens à son activité s’il s’agit d’une nouvelle carrière.
Toutefois, le salarié peut subir une pression constante. De plus, le salariat ne garantit pas une prévention efficace du burn-out. En fait, le salarié peut être confronté à une charge de travail excessive, à un manque de reconnaissance, à une perte d’autonomie ou à un déséquilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
Et le freelance : est-ce plus avantageux ?
Contrairement au salarié, le freelance est plus libre ! Il choisit :
- ses clients ;
- ses projets ;
- ses tarifs ;
- ses horaires ;
- et son lieu de travail.
De plus, il dispose d’une grande liberté et d’une flexibilité qui lui permettent de s’adapter à ses envies, à ses compétences et à son rythme. Il peut même opter pour l’achat de logiciel sans passer par des processus complexes.
Par ailleurs, le freelance peut tirer profit de son expérience du burn-out pour se réinventer professionnellement. Il peut se former à de nouveaux domaines, développer de nouvelles compétences, se spécialiser dans un secteur ou se diversifier dans plusieurs activités. Il peut aussi se créer un réseau, se faire connaître, se valoriser et se différencier sur le marché du travail.
Cependant, tout comme le salariat, le freelance comporte aussi des défis et des contraintes pour les travailleurs qui ont subi un burn-out. En effet, le freelance doit assumer seul toutes les responsabilités liées à son activité : gestion administrative, comptabilité, prospection commerciale, relation clientèle, etc. Il doit aussi faire face à :
- une concurrence accrue ;
- une précarité financière ;
- une absence de protection sociale ;
- et à une difficulté d’accès au crédit.
Finalement, entre le freelance et le salariat, que faut-il choisir ? Il n’existe pas de réponse universelle à cette question. Le choix dépend non seulement de la situation personnelle, professionnelle et financière de chacun, mais aussi des envies, des besoins et des capacités. L’important est de se faire accompagner avant de se lancer dans une nouvelle aventure.