espère une intrusion,les moyensde déconfinement sont loin d’être connus. Tant que le remède miracle, le vaccin ou même des tests sérologiques fiables (pour vérifier la célèbre immunité du groupe) ne sont pas disponibles, la situation ne sera pas en mesure de revenir à « normale ». De plus, compte tenu du retour à l’école, même en septembre, il passe par une multitude de scénarios pour rêver en amont, pour imaginer quel arc narratif nous emprunterons dans quelques mois : en d’autres termes, le repos sur un retour à la normale me semble illusoire comme imaginer les pires scénarios (où nous sommes maintenant !) .Alors que le temps
ma part, et jusqu’à aujourd’hui dimanche 5 avril (D 21 confinement), je vais alors suivre le scénario sans plus d’assistance médicale que nous ne l’avons maintenant. C’est le scénario le plus pessimiste. Mais il peut se fondre avec d’autres développements positifs qui le rendraient plus flexible.Je ne parlerai pas d’évaluations, d’examens ou de concours, je me limiterai à parler de l’organisation concrète et matérielle des retours à la salle d’audience à partir d’une revue de presse et des informationsPour provenant de contacts en Europe (Belgique, Italie, Espagne) et en Chine.
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Plan de l'article
- Que savons-nous des zones qui commencent à passer à l’école dans les écoles primaires et secondaires (en particulier en Chine) ?
- Ça semble être facile ? Non, non, non, non, non. Parce qu’il est soumis à des conditions. Vue d’ensemble
- Comment réduire les classes et les groupes ? comme à des heures stupéfiantes ? Avancez la fiction !
- Et en haut ? Pouvons-nous imaginer un Covid revenir à l’école ?
Que savons-nous des zones qui commencent à passer à l’école dans les écoles primaires et secondaires (en particulier en Chine) ?
Cela fait trois semaines que les étudiants ont été plongés de force dans une « école/université à la maison » et beaucoup espèrent déjà sérieusement un retour dans les salles de classe. Alors que la Chine a pris des mesures drastiques contre Covid-19 depuis la fin du mois de janvier, où en sommes-nous deux mois plus tard ? Sur un territoire qui est 15 fois en France et dont la population est 20 fois plus grande, toutes les zones ne sont pas affectées de la même manière. En particulier Wuhan identifié comme « propagation de la communauté de covid », ressemble très à certaines zones actuellesEuropéen. Il convient de noter qu’en dehors du Hubei (province de Wuhan), les cas auraient été retracés et tracés, une doctrine appliquée également à Taiwan ou à Hong Kong par exemple, je laisse tirer des conclusions sur le statut à Paris et en France dans cette configuration.
Les éléments de preuve provenant de la Chine donnent déjà quelques indications sur ce qui est possible en ce qui concerne la réouverture des écoles [1]. Jetons un coup d’œil aux informations fournies par la presse en français (Euronews, 17 mars) sur une école (apparemment primaire) située dans une zone à faible niveau de contamination (d’où Ile de France et Grand Est, ils ne rêvent pas trop). Il contient les éléments suivants de l’organisation des classes :
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- Petits groupes (30 InCina)
- « Division étudiante par activité »
- Horaires décalés
- Chaises et tables espacées
- Prise de température plusieurs fois par jour
Aun autre article en anglais (reproduit par la BBC, 17 mars) explique comment reprendre avec des repas servis individuellement, un autobus scolaire avec des itinéraires adaptés et un retour à l’école sous le signe de l’apprentissage des gestes protecteurs.
campus est également fermé pour prévenir la contamination externe, ce qui signifie que les lycéens sont dans les collègesLe et les universités ont actuellement des dortoirs — villes universitaires en Chine.
Selon mes articles d’information directe et de lecture (voir les liens), certains lycéens des zones épargnées sont retournés en classe et doivent, en priorité, :
- Porter les chaussures
- Maintenir les distances sociales
- Manger à différents moments
- Prenez leur température trois fois par jour
- Respecter très strictement les gestes de barrière (ainsi que leurs familles)
Enseignantsaussi enseigner avec des masques. Comme vous l’avez déjà vu, les citoyens chinois sont suivis par des codes QR qui leur permettent d’accéder aux bâtiments et aux magasins selon leur « certificat de santé ». Ces mesures s’appliquent également à l’accès aux écoles et aux campus.
Il est donc compréhensible que la politique chinoise repose principalement sur la prévention, avec trois mesures principales : porter le masque, enlever les distances socialeset surveiller constamment la température. Nous pouvons ajouter un suivi au moyen d’un certificat, qui est une mesure structurelle du régime, pour le moment n’étant pas envisagée par la France.
Ça semble être facile ? Non, non, non, non, non. Parce qu’il est soumis à des conditions. Vue d’ensemble
En fait, la doctrine chinoise de la réouverture implique qu’ aucun cas n’ a été ajouté en 30 jours. Cette simulation informatique (datée du 29 février 2020) explique comment un virus (pasnécessairement Covid, et Covid est connu pour être très virulent) se propage dans les écoles. Nous avons vu quelques très belles, je préfère cela, plus explicites et concrètes. C’est très simple. Il présente quatre scénarios possibles lorsqu’une école est ouverte et un seul cas importé :
- sans masque ni mesure ;
- avec masque.
- avec boîtier de confinement,
- avec confinement des cas et d’autres étudiants.
Dans tous les cas, ils sont tous contaminés vers J 7 et la conclusion est : on ne peut pas ouvrir l’école sans le risque de contaminer le monde .
L’ Agence chinoise de contrôle conjoint des mécanismes préventifs (traduction approximative) a répondu aux questions des journalistes lors d’une conférence de presse sur la réouverture des écoles (31 mars) :
À la douzième minute souligne qu’il est lela lutte contre la pandémie qui permettra ces réouvertures (y compris par le logement et l’introduction de mesures de précaution).
Les écoles doivent être préparées à une éventuelle apparition de cas et communiquer l’information en temps réel. En ce qui concerne les masques, l’usure serait plus recommandée en classe et non à l’air frais.
À la 20e minute, un journaliste soulève la question de la réouverture des universités, en particulier pour le personnel et les étudiants qui doivent manipuler dans le laboratoire. En réponse, à partir du 1er avril, les universités rouvriront progressivement selon les régions.
L’ approche recommandée est « superposée », c’est-à-dire graduelle : tout d’abord, les diplômés et les scientifiques liés aux projets reviendront. De plus, les retours des étudiants seront conditionnés par le degré de « risque » de leur région d’études et d’origine (ceux derégions fortement touchées devront attendre). C’est apparemment ce groupe de contrôle qui sera utilisé pour mettre en œuvre des protocoles de sécurité avec des règles très strictes, également liés aux besoins scientifiques de la recherche. Mais l’ouverture de l’université suit la même logique que les écoles primaires et secondaires : elles ne peuvent rouvrir que si l’épidémie est « maîtrisée », « les arrangements scolaires ont été préparés » et « les bonnes manières de garder » [2].
Le gestionnaire rappelle aussi très rigoureusement qu’il est urgent que les universités et les lieux préparent des « plans d’intervention d’urgence » spécifiques et différents des écoles (c.-à-d. qu’une fois identifié un cas : que faites-vous ?).
Alors que la nouvelle année universitaire devait avoir lieu ce printemps en Chine, très peu d’universités ont annoncé des ouvertures et, dans des conditions très strictes et limitées, nous pouvons le constater. Tout se passe à distance et ce sera probablement le caspour tout le semestre, en particulier pour les premiers cycles. Nous devons aussi en Europe, il me semble d’envisager cette option aussi pour septembre, sachant que les campus français, souvent multisites et dans les villes, ne sont pas compatibles avec l’isolement de la population étudiante (et qui travaille à côté).
Du côtéitalien (dans un article paru dans La Stampa le 3 avril), la presse se concentre principalement sur les examens et le diplôme de maturité, réunions supplémentaires prévues pour le mois de septembre.
En Espagne , les annonces sont encore à court terme et mentionnent seulement le fait que les cours en face à face ne reprendront pas cette année dans 30 établissements (voir El Pais, du 3 avril).
En Belgique , pour le moment, ce sont aussi les procédures d’examen qui occupent. A l’Université Catholique de Louvain (UCL), sont adaptés, avec le maintien des examens sur place en amphores mais avec des capacités limitées (1 étudiant sur 3) et si nonest possible (mise à jour 6/04) et un mélange d’examens en ligne (plus d’informations prévues le 20 avril). L’année scolaire serait prolongée jusqu’au 10 juillet (idée finalement abandonnée, mise à jour : 6/04).
En France , c’est aussi la question des examens (MCCC) et du baccalauréat qui concentre toute l’attention. Seuls deux articles récents évoquent une suite, l’un revenant principalement sur le fait que « rien ne sera comme avant » (par @Manuel_MC et @cauthemayou) : c’est vrai, mais un peu vague. L’autre s’intéresse aux problèmes juridiques et organisationnels liés à la numérisation massive de l’enseignement avec une interview avec Olivier Faron, PDG de CNAM, une organisation de formation à distance (1er avril). Dans cet article, O. Faron se réfère également à un point faible dans la numérisation du supérieur, le manque d’offre concertée (et malheureusement noté avec la multiplication des plateformes privées pour« école à domicile ») :
« Le principal défi auquel nous sommes confrontés est de savoir comment notre offre nationale de formation peut être offerte en ligne de manière réglementée et concertée. Nous avons besoin d’un plan pour numériser nos ressources ESR. Il y a de très belles réalités (FUN, UNT, etc.), mais ce ne sont pas des coordonnées. L’offre dont nous avons besoin n’existe pas. »
Cette lacune signifierait l’éditorialisation de nos offres d’enseignement et la coordination d’une offre nationale (type CND). Ce désir pieux me semble trop ambitieux pour être mis en œuvre cet été et dans un contexte de crise.
Un autre point mort est que très peu d’informations sont disponibles sur les collègues qui ont enseigné aux enfants infirmiers au cours des dernières semaines , alors qu’ils constituent un groupe de contrôle très important pour les scénarios de réouverture futurs.
Comment réduire les classes et les groupes ? comme à des heures stupéfiantes ? Avancez la fiction !
Nous pouvonscommencent à imaginer de nombreuses façons de solutions, plus ou moins réalisables, plus ou moins efficaces. Les municipalités sont très susceptibles d’être des acteurs importants dans cette réorganisation potentiellement totale. Il se peut que les bizarrement fractionnés, ou avec des zones de vacances qui ne s’élèveraient plus à C mais jusqu’à M ou Z pour les régions ou les zones ! (ce serait le « retour progressif » mentionné par Blanquer le 3 avril et l’approche « stratifiée » chinoise).
On pourrait aussi imaginer des écoles à mi-temps (2 jours et demi) ou des groupes présents toutes les deux semaines (le problème des frères et sœurs qui ne serait pas synchrone) et différents scénarios si les transports publics de l’école (le pick-up dans le pays qui produit toutes les écoles tôt le matin).
Dans les écoles secondaires, maintenir le groupe de classe serait une mesure importante pour éviter la propagation des élèves (aucune option, retour aux cours, excuse pour la réforme Blanquer) et des salles dédiées pour éviter ledispersion des cas. Mais comment pouvons-nous prévenir la contamination intrafamiliale ?
On peut aussi imaginer comment cela se passe dans les lycées français à l’étranger (voir par exemple l’organisation du Liceo français de Kyoto avec CND) : des cours à distance avec des périodes face-à-face en groupes suivis.
Au lieu de la cantine, si vous envisagez des réductions dans les services, des cambriolages dans la salle de classe (beaucoup l’ont vécu dans l’ancien temps, lorsque les services de cafétéria n’étaient pas disponibles partout) ou des services de plateaux individuels (version chinoise). Imaginez en France les heures décalées : le 6 arrive à 8 heures, le 5 heures à 8 heures, etc. Comme récréation, etc. Nous évitons les étudiants de passer par les espaces communs… mais tout cela suffirait ? Que peut-on faire pour les élèves dont la santé est plus fragile ou dont les parents sont particulièrement exposés ?
Et la dernière question : comment pouvons-nous évaluer équitablement ce quea – il été atteint dans ce contexte ? Un article du 24 mars publié sur le site Web de la WBFO (Toronto Buffalo — National Public Radio) sur les conditions « stressantes » du travail en ligne (« home school » mais aussi « home university ») traite également du problème de l’évaluation de ce qui a été « enseigné » pendant l’apprentissage à distance. Comment savoir ce qui a été acquis ? Ne devrions-nous pas retourner au quartier manquant dès le début ? C’est, avec le baccalauréat et les examens, le gros problème auquel nous sommes confrontés en ce moment. Mais il ne doit pas cacher le risque que la reprise, quoique tardive, ne soit pas une reprise complète et que le programme sacro-saint soit reporté pour aider ceux qui n’ont pas bénéficié de l’illusoire « continuité éducative ». La question devrait s’arrêter en septembre.
Et en haut ? Pouvons-nous imaginer un Covid revenir à l’école ?
Pour imaginer letransposant ces contraintes à l’Université, vous pouvez légitimement demander comment récupérer s’il n’y a pas de solution médicale (vaccin, traitement efficace, tests dont les résultats, je vous le rappelle, ne sont pas vivaces, sinon pour tester la sérologie pour l’immunité). Parmi les quelques pistes à imaginer, comment briser les énormes cohortes chez les amphores ? le problème du manque d’espace dans la TD ? Pouvons-nous voir des séances d’entraînement en alternance (5 semaines face à face, 5 semaines d’ici ? ) ou des leçons à distance avec TD face à face, en tout cas, s’il n’y a pas de déverrouillage radical, il est difficile d’imaginer le même programme pour 2020-21 .
À ce jour, le 5 avril, ou le confinement D 21, le ministre Frédérique Vidal a parlé de presque rien. Chaque université compose selon ses moyens et ses compétences : vous pouvez être sûr qu’il n’y aura pas d’harmonisation nationale des diplômes obtenus cette année, puisque les comités de l’UFC se réunissent actuellement sur Zoom pourvalider les nouveaux termes du CMCC. Et cette validation, aussi urgente soit-il, n’est qu’un petit pas avant la nouvelle année scolaire qui nous attend en septembre.
Un autre problème très pratique est, si les écoles primaires et secondaires ne s’ouvrent pas complètement ou à des niveaux progressifs (évidemment selon des critères inconnus), comment peuvent-elles les parents des élèves (qui sont également des enseignants) ? si tout le monde a repensé ses événements en septembre/octobre, comment allons -nous apporter trois mois en un, alors que déjà nos semestres impairs sont encore surchargés, épuisants et entièrement consacrés à l’intégration et à la mise en œuvre des étudiants ?
Pour avoir fait de nombreux modèles de licence (et récemment master), et a travaillé sur des cours de pool autant que possible pour répondre aux demandes de réductions budgétaires, nous mesurons combien de mesures préventives de la santé sont contraires aux modèles que nous avons récemment mis en place (en particulier dans monUFR avec blocs transversaux et complémentaires partagés par différents départements).
Je suppose que, à l’image du début de la crise, la cacophonie prévaudra, sous prétexte des adaptations nécessaires à chaque situation. Le problème est la surcharge de stress qui sera ajoutée aux injonctions que nous savons par expérience que l’amour d’être contradictoire et sans moyens supplémentaires (le célèbre : « faire plus avec moins, et surtout gérer »).
Il est clair que les écoles des zones rurales et urbaines ne seront pas soumises aux mêmes restrictions et que les IUT et les AECC ne relèvent pas des mêmes programmes éducatifs. Tout cela est pour la fiction, parmi beaucoup d’autres : mais c’est en imaginant autant de scénarios que possible, et surtout les plus critiques (le retour à la normale est le scénario qui nécessite moins d’imagination), que nous allons aborder une version possible de la prochaine réalité. Ceux de l’éducation nationale et de l’ESR en tout cas se développent aujourd’hui, après troissemaines de confinement, dans les plus grands secrets (certainement pas de « panique »). Blanquer annonce un nouveau retour à l’école en mai. On se demande comment.
Pour ma part, si je devais penser à une chose en septembre, c’est de préparer les services déjà en pensant à des cours qui pourraient aller à distance, et de remplir fictivement un petit programme à l’avance… pour chaque cas. Parce qu’en ce moment, nous ne voyons pas comment un retour normal pourrait se produire.
MagalinachtergaelMaître de conférences en littérature, art et culture contemporaineUniversité de Sorbonne Paris NordAncien directeur du Département de littératureAuteur de licences et de modèles maîtres
[ 1] À ce stade, je ne fais pas de distinction radicale entre l’école et l’université, le concept de regroupement des personnes dans des chambres pendant plusieurs heures est le même, avec des contraintes différentes.
[ 2] Actuellement, les étudiants à l’étranger (1,2 à 1,4 million) sont bloqués et serontêtre informés de leur retour dès que la situation le permettra. Leur situation est très préoccupante pour le gouvernement chinois, et la mobilité des étudiants est un enjeu important dans cette crise sanitaire.
Lien : Quand et comment pouvons-nous sortir de notre maison ? Les enjeux de l’ « intrusion » expliqués dans les diagrammes, par Maxime Vaudano, Jérémie Baruch, Adrien Sénécat et Agathe Dahyot, 7 avril 2020